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Daniel Schneidermann is een Franse journalist, geboren te Parijs op 5 april 1958. Hij wijdt zich vooral aan de analyse van televisiebeelden, door een wekelijkse chroniek, voorheen in Le Monde en later in de Liberation te schrijven. Van 1995 tot 2007 heeft hij de televisieprogramma's Arrêt sur images op France 5 voorgezeten en gepresenteerd. Sinds september 2007 ontwikkelt hij een website @rrêt sur images opvolger van de televisieuitzending.

Biografie[bewerken | brontekst bewerken]

In zijn jeugd was Daniel Schneidermann een militant in de Franse politieke studentenorganisatie Union des étudiants communistes.[1] Na zijn opleiding te hebben gevolgd in het Centre de formation des journalistes (franse journalistenopleiding), gaat hij in 1979 als journalist werken voor het Franse dagblad Le Monde, waar hij in 1983 wordt gepromoveerd tot grand reporter. In 1992 begint hij dagelijks televisieprogramma's te presenteren. Hij bekritiseert de manier waarop de televisie informatie presenteert en de kijker beinvloedt. Hij heeft de kritiek op de televisie opgerakeld die dertig jaar daarvoor al is begonnen door schrijvers als François Mauriac en Morvan Lebesque (zie: L'Œil critique - Le journaliste critique de télévision van Jérôme Bourdon en Jean-Michel Frodon).

In 1995 creëert hij, naar een gemeenschappelijk idee met Arnaud Viviant et Pierre Carles, dankzij het succes dat hij heeft met de geschreven chronicles, een wekelijkse uitzending op France 5 (toendertijd La Cinquième voorgezeten door Jean-Marie Cavada): Arrêt sur images, waarvan hij tegelijkertijd producer en presentator is. De journalist Pascale Clark heeft het programma het eerste jaar met hem gepresenteerd. Het doel van Arrêt sur images is het beeld en de boodschap van de televisie te ontcijferen en met behulp van verschillende kroniekschrijvers en journalisten de missers en successen van het verhaal van de media te analyseren. De vrijheid van meningsuiting van Arrêt sur images wordt door het kanaal France 5 hoog in het vaandel gedragen. Maar ontdanks de kijkcijfers van soms 1,5 miljoen zijn de uitzendingen toch nooit herhaald[2] met de verschijning van de DVB-T.

De uitzending probeert zijn zelfkritiek met behulp van internet te organiseren, wat zeldzaam is bij de Franse televisie. Elke maand wordt Daniël Schneidermann ter verantwoording geroepen door de « forumancière », die de gesprekken van de kijkers volgt op het forum van Arrêt sur images[3], naar aanleiding van kritieken geuit door internauten die bijdragen aan deze website. Sinds 2002 ziet Daniel Schneidermann zich geconfronteerd met relationele problemen met het televisiekanaal TF1. Deze situatie is het gevolg van de aanwezigheid van een vroegere correspondent van TF1, Alain Chaillou[2], op het platvorm van Arrêt sur images[2], welke is komen praten over de sluiting van meerdere buitenlandse bureau's en over het magere belang van het kanaal voor de internationale actualiteiten. Zijn laatste conflict met France 5 dateert van september 2003. Hij slaagt erin het kanaal te verplichten om een documentaire over de behandeling door de media van de zaak Alègre in plaats van zijn eigen programma.[2]

Hij gaat door met het publiceren van zijnkronieken in Le Monde, die nu wekelijks verschijnen. In oktober 2003 wordt hij ontslagen als gevolg van de publikatie van zijn boek Le Cauchemar médiatique (De nachtmerrie van de media), waarin hij betreurt dat de direktie van Le Monde (welke hij vergelijkt met een Siciliaanse clan) niet antwoord op de kritieken die tegen haar zijn geuit door de schrijvers van het boek La Face cachée du Monde (De verborgen zijde van le Monde). In zijn laatste kroniek[4] uit hij zijn verbazing te zijn bestraft door een dagblad dat graag voor het toonbeeld van doorzichtigheid door wil gaan. Hij schrijft vervolgens iedere vrijdag een kroniek in de Liberation, een dagblad waarvan hij in 1989 de direkteur Serge July bespotte in zijn boek Où sont les caméras ?, door hem te verwijten "zijn rokje te hebben gekeerd".

Daniel Schneidermann manifeste également de l'intérêt pour l'analyse d'Internet[5] comme source d'information, notamment au travers du développement des blogs[6] et de Wikipédia, dont il est très critique.[7][8] En 2005, avec David Abiker et Judith Bernard, il crée le Big Bang Blog ; ce blog lui permet également d'exprimer des idées qui n'auraient pas leur place dans ses chroniques ou ses émissions de télévision, ainsi que de se parler de « tout ce qui craque et tout ce qui résiste » dans le monde des médias. Dans un des textes de ce blog, il dénonce l’anonymat des auteurs de notices de Wikipedia en général, et de celle-ci en particulier.

Le 6 juillet 2005, Patrick de Carolis est élu président de France Télévisions par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Daniel Schneidermann rappelle alors sur son blog que son nouveau dirigeant a présenté dans l'émission Des racines et des ailes, un reportage falsifié, présentant un entraînement de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) comme un reportage pris sur le vif. Par cet acte, il explique vouloir {{Citeer web|vérifier l'espace de ma bulle d'oxygène}}.[2]

En septembre 2005, sous le pseudonyme de David Serge est publié, aux éditions Robert Laffont, Les Langues paternelles. Daniel Schneidermann révèle en mai 2006 sur son blog être l'auteur de ce livre, qui est son second roman après La Disparue de Sisternane.

La chaîne décide de manière irrévocable[9] de ne pas reconduire l'émission Arrêt sur image à la rentrée de septembre 2007. Daniel Schneidermann est licencié de France 5 le 30 juin 2007 pour « faute grave ».[10]

Il crée en septembre 2007, avec l'ensemble de l'équipe rédactionnelle de l'émission, un site Web @rrêt sur images dont l'objectif est de continuer la critique déjà portée par l'émission mais sur un support totalement libre. Son plan financier ne repose pas sur la combinaison entre accès gratuit et financement publicitaire, qu'il considère[11] comme non viable, mais sur un abonnement payant. Il espère ainsi fidéliser les 180 000 signataires de la pétition contre la suppression de l'émission Arrêt sur images.

Polémiques[bewerken | brontekst bewerken]

Daniel Schneidermann, critique des médias, a fait lui-même l'objet de plusieurs polémiques, soit à titre personnel, soit en raison de son émission Arrêt sur images.

Pierre Bourdieu[bewerken | brontekst bewerken]

Une émission d'Arrêt sur Images, le 20 janvier 1996, a fait l'objet d'une polémique avec le sociologue Pierre Bourdieu, invité aux côtés des journalistes Jean-Marie Cavada et Guillaume Durand. Pierre Bourdieu a estimé que l'émission ne lui avait pas réellement permis de s'exprimer et confirmait son idée antérieure qu'« on ne peut pas critiquer la télévision à la télévision », ce que Daniel Schneidermann a considéré en retour comme une méconnaissance des mécanismes télévisuels.[12] En 1996, Bourdieu publie le livre Sur la télévision, alors que Schneidermann fait paraître en 1999 Du journalisme après Bourdieu.

Le film Enfin pris du journaliste Pierre Carles, partisan de Bourdieu et éphémère collaborateur de Daniel Schneidermann, a pour personnage central ce dernier, qu'il soupçonne de partialité et de reniement. Il se fonde notamment sur des images de l'émission avec Pierre Bourdieu et indique que, plus tard, le PDG de Vivendi Jean-Marie Messier a été invité seul dans une émission d'Arrêt sur images alors que Daniel Schneidermann ne proposait à Bourdieu de venir sur son plateau qu'à la condition qu'il accepte des contradicteurs. Dialogue de sourds, livre retraçant la correspondance épistolaire entre Daniel Schneidermann et Pierre Carles entre 1997 et 2000 sortira en 2007 dans l'édition coffret DVD de ce film.

Licenciement du Monde[bewerken | brontekst bewerken]

Lors de la controverse autour du livre La Face cachée du Monde de Pierre Péan et Philippe Cohen, Daniel Schneidermann a critiqué dans son ouvrage Le Cauchemar médiatique la réaction de la direction du quotidien, en estimant que celui-ci ne répondait pas aux arguments du livre. Les dirigeants du Monde l'ont licencié en octobre 2003 pour « cause réelle et sérieuse » : selon eux, un passage du livre de Daniel Schneidermann était « attentatoire à l’entreprise pour laquelle il travaille ». Le journaliste a poursuivi le quotidien aux prud'hommes de Paris, qui lui a donné gain de cause en mai 2005.[13] Le Monde a fait appel de cette décision.

En sens inverse, Daniel Schneidermann a licencié en 2003 une employée pigiste d'Arrêt sur images et animatrice du forum Internet, à qui il reprochait un comportement contraire aux principes de l'émission.[14] Ce licenciement a été condamné comme abusif car dépourvu de cause réelle et sérieuse par les prud'hommes le 20 mai 2005.[15]

Accusations de plagiat[bewerken | brontekst bewerken]

Daniel Schneidermann a publié en 2000 Les Folies d'Internet, livre qui reprenait une série d'articles publiés au cours de l'été dans Le Monde. Il a été accusé de plagiat par plusieurs auteurs de sites Web dont il avait utilisé les écrits sans citer la source.[16]

Daniel Schneidermann a reconnu avoir été alerté du sujet par ce site mais a effectué sa propre enquête par la suite. Il a promis que les sites seraient cités dans le recueil complet des chroniques et déclaré que la décision de ne pas citer les sites a été prise par Le Monde pour abréger les chroniques.[17]

Accusations de censure[bewerken | brontekst bewerken]

Depuis son licenciement du journal Le Monde en 2003, Daniel Schneidermann a eu plusieurs fois l'occasion de critiquer par écrit celui qui fut son supérieur hiérarchique, Edwy Plenel. Dernier épisode en date : le 15 octobre 2006, il prend position dans le Big Bang Blog contre le projet de reprise de son ancien patron pour le journal Libération. Il ne manque pas de rappeler qu'Edwy Plenel « s’était signalé en censurant, au marbre, un article du médiateur du Monde ». Les relations entre les deux hommes ne furent pourtant pas toujours aussi conflictuelles. En 1996, un reportage sur le chauffeur de Jacques Chirac (réalisé par Pierre Carles pour le compte de l'émission franco-belge Strip-tease sur France 3) est déprogrammé par Jean-Pierre Elkabach, alors PDG de France Télévisions. Fabienne Darge, journaliste au Monde, qui a déjà relaté dans les colonnes de son journal la censure d'un précédent documentaire de Pierre Carles, écrit un article sur le sujet pour le supplément Radio-télévision du quotidien. Daniel Schneidermann, qui travaille dans le même service que sa consoeur, s'émeut auprès de son supérieur Edwy Plenel, d'un texte qu'il juge sans doute trop bien disposé à l'égard de l'auteur de Pas vu pas pris, persona non grata sur le petit écran (y compris à Arrêt sur images). Le directeur de la rédaction du Monde accède à la requête de son chroniqueur média vedette et désavoue Fabienne Darge. Un extrait de l'article de la journaliste est néanmoins évoqué le 27 janvier 1996 dans le numéro 123 du magazine Télescope[1] sous la plume d'Edgar Roskis, ancien collaborateur au Monde Diplomatique.[18]

Publications[bewerken | brontekst bewerken]

Daniel Scheidermann a produit un documentaire :

  • Kosovo, des journalistes dans la guerre (Arte, 2000, durée : 90 minutes)

Daniel Scheidermann a également donné une conférence à l'Université de tous les savoirs le 16 juillet 2004. Durée 1h35. Disponible en ligne.[19]

Liens externes[bewerken | brontekst bewerken]

Referenties en voetnoten[bewerken | brontekst bewerken]

  1. Emmanuel Poncet, Adieu, Monde cruel, Libération, mardi 7 octobre 2003, p. 40
  2. a b c d e « La télé à cache cash », in Les Dossiers du Canard enchaîné ISSN 0292-5354, juillet 2006
  3. het forum vanArrêt sur images
  4. Une chronique à la mer
  5. « Le premier responsable du trop d'information, c'est Internet » - Chat du 18 octobre 2005 sur le site du journal Libération.
  6. Podcasting : interview de Daniel Schneidermann sur les blogs par le site Pointblog.com publié le 24 février 2006.
  7. « Wikipédia, ses espoirs, ses menaces » - Archive payante du journal Libération.
  8. « Ciel, j’ai ma notice dans Wikipedia ! », article du big bang blog du 19 février 2006]
  9. Big Bang Blog, Arrêt sur images sur France 5, cette fois, c’est bien fini, 18 juin 2007
  10. Big Bang Blog, C’est fait : je suis licencié de France 5 pour "faute grave", 1 juillet 2007
  11. Site d'@rrêt sur Images
  12. Voir l'échange entre Pierre Bourdieu et Daniel Schneidermann dans le Monde diplomatique en 1996 : Analyse d’un passage à l’antenne, par Pierre Bourdieu ; Réponse à Pierre Bourdieu, par Daniel Schneidermann.
  13. Texte du jugement des prud'hommes condamnant Le Monde sur le blog de Daniel Schneidermann (2005)
  14. « Une ex-collaboratrice d’Arrêt sur Images, licenciée par Daniel Schneidermann, gagne aux Prud’hommes »
  15. « Une pigiste licenciée par Daniel Schneidermann gagne aux prud’hommes »
  16. Accusations de « pillage » contre Daniel Schneidermann (site rezo.net, 2000)
  17. Réponse Réponse
  18. » /Arrêt sur Paroles, l'imposture Daniel Schneidermann
  19. Conférence de Daniel Scheidermann donnée à l'Université de tous les savoirs.

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